Constructeur naval espagnol Navantia a signé un contrat avec le Ministère de la Défense construire cinq frégates F-110 (navires de guerre) intégrant la fabrication additive pour la marine espagnole.

Selon la société, ces navires seront les premiers de la flotte à intégrer les technologies de l’industrie 4.0 avec des composants imprimés en 3D ainsi qu’un système de cybersécurité qui protège les navires contre les menaces.

La signature du contrat entre les chefs de Navantia et du ministère de la Défense. Photo via Navantia.

ASTILLERO 4.0

Dans le cadre du cadre naval espagnol, ASTILLERO 4.0, la construction des cinq frégates impliquera des systèmes de contrôle et de simulation intégrés avancés, c’est-à-dire un jumeau numérique. Ce cadre fait partie de la mission de Navantia de transformer la construction navale en un processus qui tire parti de la numérisation pour des systèmes de transport plus efficaces.

De plus, la nouvelle génération de frégates F-110 sera construite à Ferrol avec 80% de ses approvisionnements en provenance d’Espagne. Les technologies de l’industrie 4.0 réduiront le nombre de membres d’équipage nécessaires à l’exploitation du navire. Cela comprend des capteurs et des antennes, une nouvelle usine de propulseurs hybrides et des véhicules sans pilote à bord pour la future installation d’armes à énergie dirigée.

ASTILLERO 4.0 a également été mis en place pour profiter à l’emploi de Navantia en fournissant environ 7 000 emplois par an pendant près d’une décennie. En outre, la charge de travail du chantier naval Ferrol générera également de l’activité dans la baie de Cadix, à travers Navantia Sistemas – la division systèmes de l’entreprise.

Une frégate lance-missiles.  Photo via Navantia.
Une frégate lance-missiles. Photo via Navantia.

Navantia et l’impression 3D

L’année dernière, Navantia a lancé un essai de pièces imprimées en 3D à bord du pétrolier Monte Udala Suezmax. Cela a été fait en collaboration avec le laboratoire INNANOMAT (Materials and Nanotechnology Innovation) de l’Université de Cadix (UCA). Ces pétroliers sont construits selon les plus grandes mesures de navire capables de transiter par le canal de Suez en Égypte, c’est-à-dire 50 mètres de large et jusqu’à 68 mètres de haut.

À ce titre, une imprimante 3D spécialement conçue, la S-Discovery, a été développée pour fabriquer des pièces de bateau à grande échelle. À titre d’essai, l’entreprise a imprimé en 3D deux grilles pour le système de ventilation du Monte Udala.

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À droite : l'imprimante 3D spécialement conçue par Navantia et UCA.  A gauche : premier produit de la 3DCabin, toilettes modulaires, projet.  Photos via Navantia
À droite : l’imprimante 3D spécialement conçue par Navantia et UCA. A gauche : premier produit de la 3DCabin, toilettes modulaires, projet. Photos via Navantia

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L’image en vedette montre une frégate lance-missiles. Photo via Navantia.